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Cherchez l'erreur
Sur un parcours en boucle (en partant et en arrivant donc, par définition, au même endroit), mes stats de sortie m'indiquent : 340 m de dénivelé positif et 360 m de dénivelé négatif. L'altitude au départ est de 50 m et de … 67 m à l'arrivée ! A moins d'un gros mouvement tectonique qui a soulevé la plaque normande, il y a comme un problème !
Les limites de la technologie
Eh oui, la technologie peut apporter des informations utiles au marcheur nordique mais elles restent à apprécier avec réserve. J'ai effectué un test lors de ma dernière sortie, tranquille au niveau du rythme mais pas du dénivelé : j'ai volontairement choisi un parcours en montagnes russes pour comparer les mesures de dénivelé entre ma montre connectée Polar et l'appli Viewranger sur mon smartphone.
Je suis un peu dubitatif sur les informations fournies par la "techno". J'utilisais auparavant une montre connectée Garmin (Vivoactive 3) et l'application de suivi Garmin Connect. Elle m'annonçait régulièrement marcher à des altitudes négatives ! Les données de distance fournies grâce au gps étaient à peu près conformes à celles de l'appli Viewranger sur mon smartphone, que j'utilise en parallèle (la ceinture et les bretelles !), surtout pour trouver mon chemin dans des secteurs que je ne connais pas trop. Mais bizarrement, selon mes stats, je parcourais entre 5 à 10 % de distance en moins que la moyenne que mes compagnons de marche, utilisant différents outils. Comme quoi nous ne sommes pas tous égaux devant le gps.
La batterie de ma Garmin ayant définitivement rendu l'âme (beaucoup trop vite à mon goût) j'ai changé pour une montre Polar (Vantage M) avec son appli Polar Flow. Et là, miracle, je suis selon elle maintenant dans la moyenne des distances enregistrées par mes "co-marcheurs", dont mon coach. Je suppose qu'elle doit se rapprocher de la réalité, d'ailleurs le coach est forcément dans le vrai ! Du coup, c'est mon appli Viewranger qui persiste à sous-évaluer mes parcours.
Quant à l'altitude et au dénivelé, je constate que même avec ma Polar, cela reste une notion très approximative : les altitudes de départ et d'arrivée ne sont jamais les mêmes, le D+ est différent du D- sur une boucle. Viewranger me semble pour le coup plus cohérent. Peut être est-ce plus fiable avec une Polar Vantage V, qui offre en plus un altimètre barométrique, mais il faut rajouter autour de 200 € ; à ce tarif je préfère ne pas savoir au juste à quelle hauteur je me trouve.
Concernant le rythme cardiaque, mesuré avec le cardiofréquencemètre au poignet de ma Polar, il me parait relativement en phase par rapport aux sensations éprouvées notamment lors des "grimpettes" à gravir : lors de cette "sortie test", j'ai tâché de conserver la même vitesse dans les montées et, fort logiquement, mon rythme cardiaque a suivi la pente.
Les courbes comparées Polar et Viewranger.
A noter que l'appli Polar Flow permet de paramétrer des zones personnalisées de vitesse et de fréquence cardiaque pour connaitre le temps passé dans chacune d'elle. C'est particulièrement utile pour gérer ses entrainements. Je constate par exemple que j'ai accompli l'essentiel de ma séance en endurance (endurance "douce" pour 45 % et "active" pour 37 %), et 6 % en résistance (dans les montées), sans jamais passer "dans le rouge'".
L'effet des côtes sur le cardio.
On voit bien ici l'impact de l'effort dans la montée, en tâchant de maintenir la cadence.
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