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Un petit air de paradis pour marcher

Dernière mise à jour : 30 nov. 2023


Une île paradisiaque pour les amateurs de grands espaces, d'une nature intacte et de la tranquillité loin de l'effervescence des zones touristiques. Une diversité extraordinaire des paysages et de la végétation, un réseau de 600 km de chemins balisés pour le plus grand bonheur des randonneurs (et du marcheur nordique que je suis) qui ne redoutent pas le dénivelé, le concept de "plat" plat n'existe pas là-bas : LA GOMERA





C'est l'une des îles de l'archipel des Canaries encore préservée du tourisme de masse et du béton.


Retour en images sur des vacances canariennes actives, avec la contribution de Val pour le reportage photos.

De magnifiques collections artistiques à découvrir aussi sur son Instagram : Saggezi



Escale à Ténérife

Il est possible d'atterrir directement sur La Gomera, mais c'est une bonne idée de passer par Tenerife, à seulement 50 mn de ferry. Plus de vols, plus économiques. L'occasion d'y passer quelques jours pour voir et vivre autre chose et apprécier les contrastes.

Plongé dans l'ambiance touristique du bord de mer de la côte sud, nous avons profité un moment de l'animation, de l'offre pléthorique de restaus et bien mangé grâce à quelques bons conseils et recherches minutieuses.


On peut s'en échapper rapidement pour découvrir des sites somptueux, des villes et villages typiques aux couleurs enjouées et profiter des plages et piscines naturelles.



Deux incontournables pour marcher à Tenerife

Petites déceptions et grandes sensations


Le Mont Teide


Point culminant de l'ile et de l'Espagne à 3 715 m d'altitude. Malheureusement les conditions météo, trop venteuses, ont bloqué le téléphérique qui permet d'atteindre facilement son sommet et la plupart des sentiers étaient fermés.



Mais quelle ambiance surnaturelle au pied du volcan, dans un environnement lunaire (ou martien ?)...


... et quelles sensations en marchant là, avec ou sans bâtons



Le parc naturel d'Anaga et sa forêt enchantée


Nos projets de rando ont été mis à mal par la fermeture de la plupart des sentiers en raison des risques d'incendie. Quel dommage, nous n'avons pu qu'improviser une petite sortie en dehors des sentiers balisés. Petite mais costaude : il a fallu s'accrocher aux arbres pour redescendre vers notre point de départ, en hors-piste.

Là, plus question de marche nordique !


Entre ciel et mer à la Gomera.

Le volcan éteint plonge directement depuis les 1487 de l'alto de Garajonay, tout autour jusqu'à la mer, sous forme d'une succession de crètes rocheuses et de ravins profonds qui lui donnent une apparence d'immense presse citron. Même les routes qui le sillonnent ont un caractère sportif, alors les chemins ! Mais quels points de vue époustouflants depuis les nombreux "miradors" qui appellent à la contemplation. Les chemins parfaitement accessibles mais bien pentus permettent au randonneur d'atteindre le sommet pour avoir le bonheur de bénéficier d'une vue à 360 ° de là-haut en respirant à pleins poumons.



Une diversité de paysages extraordinaire

On a l'impression de changer d'univers au fil des acensions. D'abord les côtes et leurs falaises volcaniques balayées par les vagues de l'océan, quelques petites plages de galets ou sable noir au fond des criques, souvent désertées, et quelques piscines naturelles permettant de se baigner à l'abri de la houle. Amateurs de cocotiers et sable blanc s'abstenir !


Puis les champs de bananiers, les cultures en terrasses, le plus souvent abandonnées, et les maisons colorées de villages qui s'accrochent vaillamment à la pente. Une végétation méridionale d'aloe vera, palmiers, agaves, figuiers de barbarie et multiples fruitiers exotiques parsème les coteaux arides.


Changement radical de climat, de paysages et d'ambiance en s'élevant, dès qu'on entre dans la couche nuageuse qui nimbe l'île en permanence. On s'enfonce alors dans la forêt humide qui constitue l'essentiel du parc naturel de Garajonay, univers magique de la laurisylve où prédomine le vert. Arbres abondement revêtus de mousse, fougères et pissenlits géants, chemins profonds et ruisseaux aux eaux claires, quel bonheur de marcher dans cette ambiance apaisante, d'une douceur absolue. Il n'y a que le dénivelé, toujours présent, qui n'est pas doux pour le randonneur.


En poursuivant l'ascension, on sort la tête des nuages pour retrouver, parfois, des horizons lointains. Le point de repère cardinal est le mont Teide, sur l'ile voisine de Tenerife, plein est.

Petite déception en fin de séjour : nous espérions admirer le ciel étoilé de là-haut, réputé l'un des plus purs d'Europe en raison de l'absence de toute pollution lumineuse. Des nuages, en altitude cette fois, en ont décidé autrement.



A deux, c'est mieux

J'adore les marches solitaires, j'apprécie aussi de marcher en groupe avec les compagnons du club ou au sein d'un peloton en compétition. Mais marcher à deux, notamment pendant les vacances dans un environnement aussi enchanteur, présente encore bien d'autres charmes.



Veiller à l'hydratation

En marchant, ou pas, c'est fondamental pour le moral !




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